Passer au contenu

/ École d'urbanisme et d'architecture de paysage

Je donne

Rechercher

Navigation secondaire

Des rues qui feront école: lettre cosignée par Juan Torres, Jérôme Glad, diplômé de l’École d’architecture et trois autres signataires

Il faut ouvrir la ville aux enfants et aux adolescents afin de favoriser leur bien-être, dans cette période particulièrement difficile pour eux.

Depuis le début du confinement, de nombreux enfants et adolescents occupent les rues locales pour jouer et faire du sport. Par leur présence sur le domaine public, ils réclament en quelque sorte l’espace public dont ils ont besoin, et c’est tant mieux. Il est plus que nécessaire de leur ouvrir la ville, afin de favoriser leur bien-être, dans cette période particulièrement difficile pour eux.

La pandémie et le confinement auquel elle oblige ont un impact sur la santé physique et mentale des citoyens, et cela est particulièrement vrai pour les plus jeunes. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande aux enfants de 5 à 17 ans de pratiquer au moins une heure par jour d’activité physique. Le jeu libre, le sport et la mobilité indépendante contribuent grandement à la santé physique, émotive, sociale et cognitive des plus jeunes, mais les possibilités de se livrer à ces activités sont désormais restreintes : l’accès aux terrains de sport et aux modules de jeux est interdit, les déplacements actifs entre le travail, l’école et la maison ont presque disparu et les enfants passent beaucoup de temps à l’intérieur du foyer familial.

Il est donc essentiel de les encourager à pratiquer le jeu libre, bouger, se distraire et se déplacer activement vers l’école, mais il serait dangereux de leur donner un faux sentiment de sécurité. En effet, bien que la circulation automobile ait considérablement diminué ces dernières semaines, notamment dans les rues résidentielles, elle n’est pas nulle pour autant. Les enfants sont particulièrement exposés aux risques de collision : leur petite taille les rend moins visibles par les automobilistes, ils évaluent plus difficilement la vitesse et la distance des véhicules, sont moins à l’écoute de l’environnement et moins prompts à réagir.

Comment permettre alors aux enfants et adolescents d’être actifs physiquement quand leur accès aux espaces publics est largement réduit ?

Tiré de La Presse+. Lire l'intégralité de l'article.