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/ École d'urbanisme et d'architecture de paysage

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Sébastien Lord : L’idéal tenace de la banlieue

« Peu importe les bouchons ou le réchauffement climatique, l’attrait de la maison unifamiliale de banlieue, avec sa cour privée, reste irrésistible pour beaucoup. Encore plus avec le télétravail qui semble là pour de bon. Même s’il faut souvent s’éloigner toujours davantage pour y avoir accès. L’attachement à ce mode de vie est-il immuable ?

Les critiques pleuvent sur la banlieue. L’étalement urbain coûte cher en infrastructures et accroît des déplacements polluants, au moment où la réduction des gaz à effet de serre (GES) est urgente pour limiter le réchauffement climatique. Les nouveaux quartiers qui poussent loin de la ville menacent aussi les derniers milieux naturels et agricoles du sud du Québec.

Les scientifiques sont unanimes : le développement durable passe par la densification des secteurs déjà habités. Par la fin, en somme, de la banlieue résidentielle faite de maisons unifamiliales à perte de vue.

Or, même si l’avenir de la planète préoccupe de plus en plus la population, la banlieue continue de s’étendre encore et encore autour des grandes villes.

Comment expliquer cet attrait indéfectible ? La banlieue est synonyme de confort et de réussite

Pendant des décennies, gouvernements, banques et publicitaires ont favorisé la banlieue et ses maisons unifamiliales sans partage, rappelle Sébastien Lord […]  " On a longtemps dit que le progrès et la modernité étaient dans la banlieue, pas dans la ville, dit M. Lord. C’est encore la norme aujourd’hui au Québec. "

 […] Et une norme sociale ne se change pas en criant « densification » ! D’autant plus que le chez-soi façonne le quotidien et « touche à l’intime, à l’identité », explique le professeur Lord. Et que les liens affectifs avec son milieu de vie « gagnent en poids sentimental » avec le temps. " Quand on a habité des années et des années en banlieue, les études montrent qu’on a tendance à rechoisir la banlieue quand on déménage », illustre celui qui a aussi une formation en architecture. "

[…] « Confort, qualité de vie, espace... les arguments de la maison unifamiliale sont difficiles à contrer dans la réflexion sur l’avenir de banlieue. Sébastien Lord croit néanmoins possible de concilier les aspirations des uns et les besoins de l’ensemble de la planète. »

Texte tiré d’un article dans La Presse. Lire l’intégralité de l’article